09/02/2012

Smells Like Mons Spirit - version Beta 2



Dadadata & les Images Audacieuses (featuring Nios Karma) :
SmellS like monS Spirit - Beta 2
9 février 2012 - 20h- le frigo

>>> Transcultures, Le frigo, site des abattoirs 17 rue de la trouille, Mons, entrée libre www.transcultures.be


DESCRIPTION

La deuxième version Beta de Smells Like Mons Spirit s’est déroulée le 9 février 2012 au Frigo, lieu polyvallent de la Ville Mons situé sur le site des Abattoirs, souvent utilisé par Transcultures. Cette fois-ci, j’ai scénarisé un projet collaboratif qui réunissait Dadadata (Matthieu et moi), Laurence Moletta et les étudiants. Nous formons à présent un vrai band de live AV montois! Cela a été pour moi l’occasion d’introduire un autre projet que j’avais envie de tester, fonctionnant - comme je l’expliquais auparavant - sur un principe d’équivalence de sons en images et d’images en sons. J’ai confié cette tache aux étudiants et je leur ai donné pour nom, Les Images Audacieuses, avec un clin d’œil au logiciel Audacity que nous utilisons. J’ai mis en place un système d’échange, de relais de médias numériques fonctionnant sur le principe du téléphone (ou d’iphone) arabe. Chacun réintervenait sur le travail de l’autre par le moyen de techniques de databending, ou encore de traduction et de réinterprétation de données numériques. Ainsi, je donnais une image à Pierre, qui la transformait via un logiciel de retouche d’image, qui le transmettait à Vivian, qui le transformait au niveau sonore et le don- nait à Arnaud, qui par un logiciel de reconnaissance musical, transformait ce son en tablatures qu’il jouait avec la guitare électrique; les sons de sa guitare, avec la reconnaissance vocale implémentée dans le système Windows, donnaient à voir des mots sans queue ni tête, que finalement Laurence se réappropriait en les chantant. Tout le long de la performance, Matthieu les accompagnait en mixant des extraits vidéos glitchés sur Mons, son actualité télévisée et ses musiciens. L’idée était d’épuiser l’information, le message pour qu’il ne reste plus que des squelettes d’images et de sons, de fossiliser la mémoire d’un instant, mettant en avant l’esthétique glitch des médias qui circulaient.